Nos conseillers sont là pour vous fournir une analyse précise de la situation patrimoniale en vue d’établir un bilan personnalisé. Nous vous apportons des conseils pertinents et proactifs pour une stratégie et des recommandations sur-mesure. Nous vous guidons dans vos choix et sommes à vos côtés à chaque étape.
Dresser l’inventaire patrimonial
La première étape de l’audit patrimonial est de déterminer le montant taxable de la succession. Pour ce faire, il est nécessaire de faire l’inventaire des biens et dettes, d’estimer la valeur des biens (actif brut) puis d’y soustraire les dettes (le passif).
Ce qu’il faut savoir pour estimer la valeur des biens :
- Les biens immobiliers sont estimés à leur valeur vénale au jour du décès.
- La valeur de la résidence principale du défunt peut bénéficier d’un abattement de 20% si le logement est aussi celui de son époux ou partenaire de PACS, de son enfant, ou de l’époux / partenaire de PACS de l’enfant.
- En cas de biens ayant fait l’objet d’un démembrement, la valeur imposable de l’usufruit et de la nue-propriété des biens transmis est évaluée selon un barème.
- Les biens mobiliers sont évalués à un forfait de 5% de la valeur de la succession, si aucun inventaire n’a été dressé.
Concernant les dettes déductibles, il est nécessaire qu’elles soient existantes au jour du décès et qu’elles puissent être prouvées (par une facture, un contrat, etc.). Il peut s’agir par exemple, d’emprunts en cours, ou encore, d’impôts dus.
Bon à savoir : il est possible de déduire également les frais funéraires, dans la limite d’un plafond de 1.500 €.
Donations antérieures
Il est également nécessaire de prendre en compte les éventuelles donations effectuées du vivant. En effet, lors d’une succession, une donation réalisée au cours des 15 années précédant le décès doit être réintégrée aux biens. C’est que ce l’on appelle le rapport fiscal. Pour les donations plus anciennes, elles sont exclues (mais doivent avoir été déclarées).